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vendredi 27 août 2010

Danseuses célestes



Lors de notre visite des temples d’Angkor, nous avons admiré de superbes bas-reliefs sculptés, dont plusieurs représentaient des «apsara», des nymphes célestes, les déesses de la mythologie khmère.

Depuis des centaines d’années, et encore aujourd’hui, des danseuses khmères s’inspirent de ces déesses. Leurs chorégraphies racontent les histoires anciennes que l’on retrouve sur les murs des temples. C’est une danse très très lente, toute en mouvements gracieux des jambes et des bras; la coiffe dorée à plusieurs étages qu’elles doivent porter ajoute un élément de difficulté. Pour être une bonne danseuse apsara, il faut être capable de se «revirer» les mains très loin vers l’arrière. Pas facile…

Les filles ont adopté ce nouveau style de danse pendant quelques semaines. C’est une autre façon de se prendre pour une princesse!



lundi 23 août 2010

Angkor: le plus fabuleux terrain de jeu au monde


La chaleur est suffocante, même si la promenade en touk-touk nous donne du vent. Lorsque notre chauffeur arrête son engin, nous suons à grosses gouttes et marchons en cherchant l’ombre des grands arbres. La forêt se fait dense, et nous distinguons bientôt d’étranges structures. Là, tapies sous la jungle, se dressent les ruines d’un temple vieux de 1000 ans. Si vieux que des arbres plusieurs fois centenaires ont pris racine sur ses murailles de pierres taillées et même sur ses toits, maintenant à moitié écroulés. Nous pénétrons doucement dans les corridors où les lianes succèdent aux bas-reliefs de déesses sculptés dans le grès. Des rayons obliques parviennent à se faufiler au cœur du labyrinthe de couloirs, parfois obstrués par des éboulements et de grosses racines.

C’est un endroit tout à fait singulier. Les hommes ont érigé ce temple pour témoigner de leur pouvoir et de leur génie, mais la nature n’attendait que leur déchéance pour reprendre ses droits. Le résultat : un lieu unique et majestueux. Et l’endroit parfait pour jouer aux espions, se sont dit Émilie et Marianne! Pendant toute la visite, elles se sont amusées à explorer des passages secrets, à escalader des murets et des amoncellements de pierres, à se cacher derrière des racines, admirant parfois les sculptures qu’elles rencontraient sur leur chemin. Un terrain de jeu génial!

Ta Prohm est le temple que nous avons préféré dans tout le complexe d’Angkor. D’abord parce qu’il n’est pas totalement restauré, ce qui lui confère une allure mystérieuse et sauvage, mais aussi parce qu’on y a rencontré moins de touristes. Nous étions parfois seuls dans notre coin à nous promener.




Exploratrices en pleine découverte
Notre photo de famille à Ta Prohm




















Marianne et Émilie en pleine séance d'espionnage
Le temple principal, Angkor Wat, est spectaculaire : c’est la plus importante structure religieuse au monde, et le symbole national de la nation Khmère. Mais il est pris d’assaut par une telle foule qu’on ne peut vraiment l’apprécier – et, poutant, nous n’étions pas en haute saison! Nous avons renoncé à gravir les escaliers (par ailleurs trop abrupts pour les enfants) menant aux tours en voyant la queue qui s’étirait sur des dizaines de mètres.

Notre photo de famille à Angkor Wat

La foule devant Angkor Wat
Nous avons aussi beaucoup aimé Bayon, où nous croisons le regard de 216 énormes visages sculptés, mais là aussi la foule était un peu trop dense à notre goût.


Nous n'étions pas seuls, ce matin-là, à admirer le temple de Bayon...
***

Nous limitions notre temps de visite à 3 ou 4 heures, le matin. Parce que l’après-midi, il faisait vraiment trop chaud. Heureusement, pour une rare fois, nous avions une piscine à l’hôtel. Elle n’a jamais été si appréciée!

D'autres photos: 

Banteay Srei

Détail d'un portail taillé dans la pierre rose


Pre Rup:



Ta Prohm:



Angkor Thom:


Bayon:

De superbes bas-reliefs 


Et de belles rencontres



Marianne se prête de bonne grâce au jeu des paparazzi

Est-ce que j'ai le droit de toucher?

Fa chaud...
Un brin de grimpette

Roluos Temples:


Retour à la piscine en touk-touk:


samedi 7 août 2010

Voir l'Asie en touk-touk



Parmi les choses qui nous ont étonnées au Cambodge : les guichets automatiques distribuent des dollars US au lieu des riels (la monnaie locale), que l’on obtient, en petites coupures, seulement lorsqu’un commerçant nous rend la monnaie après une transaction. Dans les commerces, même ceux qui sont fréquentés par les «locaux», les prix sont inscrits en dollars US.

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Marianne et Émilie en route vers les temples d'Angkor en touk-touk
Et puis, nous avons renoué avec les touk-touks, pour la première fois depuis la Thaïlande (il n’y a pas de touk-touks au Vietnam, et très peu en Birmanie). Mais les touk-touks cambodgiens sont particuliers. En fait, il s’agit de remorques à deux ou quatre places, surmontées d’un toit, attachées derrière une moto, ce qui fait qu’on les appelle aussi «remorks» - alors que les touk-touks sont habituellement des véhicules à trois roues faits d’une seule pièce. Il n’y a pratiquement pas de taxis dans les rues de Phnom Penh, tout le monde prend des «remorks». C’est aussi ce véhicule que nous avons emprunté pour visiter les temples d’Angkor. Il n’y a pas la clim, mais au moins on a du vent (il faisait dans les 40 degrés + l’humidité lors de notre séjour au Cambodge).
 
Il était très amusant d’emprunter de nouveaux moyens de transport, qui changeaient selon les pays. Voici des photos des touk-touks rencontrés à différents endroits. Malheureusement, je n’ai pas de photo des amusantes voitures miniatures à trois roues qui roulaient dans les rues de Shangri-La, dans la province du Yunnan, en Chine. Nous avons aussi constaté que le Népal a banni il y a quelques années les touk-touks des rues de Katmandou. Lors de notre visite précédente, en 2000, nous empruntions ces véhicules noirs décorés d’une ligne jaune, mais ils étaient vraiment très polluants.  

Je ne crois pas que les touk-touks soient des véhicules très sécuritaires, mais ils sont incontournables! 

En Thaïlande:



En Birmanie:



Au Cambodge:



Au Laos:

Émilie en route pour l'hôpital au Laos (détails à venir...)

En Chine:




Bel endroit pour un petit roupillon...

Au Laos
En Chine