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mardi 22 septembre 2009

Frénésie pré-départ

À moins de deux semaines du départ, nous avons le vertige, emportés par le tourbillon des préparatifs. Et j'ai le rhume, en plus, comme si j'avais besoin de ça... Enfin, mieux vaut aujourd'hui que dans deux semaines...

Mais ça avance, au moins. La maison est louée (à quatre étudiants français - j'ai hâte de voir dans quel état de propreté elle sera à notre retour ;-), on a eu plusieurs appels de personnes intéressées à acheter notre auto, un voisin s'est porté volontaire pour surveiller la maison et faire de menus travaux si nécessaire, on a réglé plein de paperasse (régime de retraite, paiement des taxes, inscription à l'école pour Émilie pour septembre 2010, factures Internet, etc.) Tous ces petits détails, ça bouffe du temps. En plus, les étudiants français exigent qu'on repeigne une chambre (celle de Marianne a une belle murale peinte sur le mur, un arbre avec des animaux de la forêt), encore une autre chose qui s'ajoute!  On a aussi confirmé trois sujets de reportages pour des magazines. On aimerait bien conclure d'autres ententes. 

Les filles semblent aussi sentir l'excitation. Plus on s'approche du départ, plus les gens nous en parlent. Et elles comprennent qu'elles vont vivre une aventure hors de l'ordinaire. Marianne ne nous dit plus qu'elle n'a pas envie de partir. Elle et Émilie ont commencé à faire leurs boîtes, y mettent leurs trésors pour que personne n'y touche en leur absence.

J'ai vraiment hâte de les voir voyager. Le regard des enfants sur le monde est tellement différent! Ils remarquent des détails que l'on n'aurait jamais vus. Par leurs questions, ils nous obligent à réfléchir, à nous informer, à aller voir plus loin. J'ai parfois l'impression d'être un peu blasée en voyage. Je m'adapte, j'accepte de nouvelles façons de faire. Mais avec les enfants, impossible d'être blasé: ils réagissent dès que quelque chose les étonne ou les fait rire, dès qu'ils ne comprennent pas ce qui se passe. Et les gens sont plus sympathiques envers nous lorsque nous voyageons en famille. Au Maroc, en 2006, nous nous sommes liés d'amitié avec un jeune couple qui trouvait Émilie mignonne, sur la plage ( un bébé blond au yeux bleus ne passait pas inaperçu... ). Et il a fallu expliquer à Marianne ce que criait le muezzin, cinq fois par jour, du haut de son minaret (un an après notre retour, elle s'amusait encore à crier Allah Akbar dans un tube d'essuie-tout!).

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