Ai-je dit que nous sommes restés deux mois au Vietnam? Rectificatif: nous sommes restés deux mois, moins dix jours. Parce que pendant dix jours, nous nous sommes retrouvés hors de l'espace et du temps, dans un endroit qui s'appelle Paradise Resort. Nous étions bien au Vietnam, au bord de la mer, à 30 km au nord de la grosse station balnéaire clinquante de Nah Trang. Mais nous étions dans un monde à part. Un petit jardin fleuri avec des bungalows, une plage déserte, un petit village de pêcheurs à 500 mètres, des bateaux colorés bercés par les vagues, la brise marine qui remplace la clim... Selon les jours, nous étions entre 6 et 20 personnes à loger dans ce petit paradis.
Les pêcheurs se servent des petites embarcations rondes en bambou tressé pour atteindre leurs bateaux amarrés plus loin.
Il fallait cependant «subir» la présence de Vladimir, le propriétaire. Personnage haut en couleur, s'il en est un: 82 ans, d'origine croate, ayant vécu en Suisse, aux États-Unis et je ne sais où encore, père de quatre garçons âgés entre 8 et 60 ans... Sympa, à part pour sa propension à engueuler son personnel et à vouloir se mêler des affaires de ses pensionnaires («Mangez votre salade, c'est bon pour la santé!», «Vous voulez un chocolat chaud? Mais ce n'est pas le temps de prendre un chocolat chaud!»).
Nous avons mangé comme des rois au Paradise Resort: des fruits de mer, des poissons, des légumes de la région, presque pas de riz, pour faire changement. Et ça nous coûtait, pour le logement et les repas, 40$ par jour pour toute la famille! Avec le soleil, la mer chaude, le hamac, vous comprenez qu'on soit restés dix jours, et qu'on soit partis à regrets...
Même au paradis, il faut faire les travaux scolaires...
Mais heureusement, on peut aller se baigner après.
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