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lundi 24 août 2009

De l'utilité de la malchance...

Je viens de voir un reportage sur deux hommes qui, après avoir perdu leur emploi en raison de la crise économique, en ont profité pour relancer des projets personnels ou parfaire leur formation. Et ils se trouvent pas mal mieux maintenant.

C'est la même chose pour moi. S'il n'y avait pas de lock-out qui s'éternise au Journal de Montréal et si je n'avais pas perdu ma job, je ne crois pas que je serais en train de planifier un voyage de rêve à l'autre bout du monde. Un voyage comme ça, on y pensait depuis longtemps. Mais on avait nos jobs, nos chèques de paye, nos activités, nos obligations, notre routine, notre confort... On n'était pas prêts à tout balancer ou à prendre une sabbatique pour décamper.

Mais là on s'est dit: pourquoi pas? On n'a rien à perdre. Il n'y a plus de patron qui décide pour nous. On ne laisse plus la routine nous dicter notre emploi du temps, on prend totalement le contrôle de notre vie. 

Beaucoup de gens à qui on parle du voyage nous envient. Je leur dis toujours: faites-le! Et la réponse, c'est : on ne peut pas, on n'a pas d'argent. Ben de l'argent, ça se ramasse! C'est une question de choix.

Notre secret, c'est qu'on n'a jamais dépensé tout l'argent qu'on gagnait, Marco et moi. On vivait en-dessous de nos moyens. D'accord, on est (était?) privilégiés, on faisait de très bons salaires depuis plusieurs années. On ne s'est jamais privé de voyages, de restos, de bons vins, de musique, d'activités familiales, de vêtements. Mais on n'a pas succombé aux gadgets techno, à la télé HD à écran plat, à l'auto neuve, au chalet dans le nord, aux fringues de luxes.

C'est sûr que plus tu fais de l'argent, plus c'est facile d'en mettre de côté. Mais j'ai déjà réussi à me payer un voyage quand je faisais 30 000$ par année, et même quand j'étais étudiante, à 15 000$ par année. C'est une question de choix...

Marco a toujours été meilleur que moi pour économiser. Il le faisait en ayant toujours une possible sabbatique en tête, même si on ne savait pas quand on passerait à l'action. Quant à moi, la majeure partie de ma contribution financière au voyage vient de la prime de départ que j'ai reçue lorsqu'on m'a licenciée... Et vive la récession et les coupures de postes! 

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