Elle nous disait, entre autres, à quel point elle avait aimé passer plusieurs mois à vivre avec le strict minimum, rien d'autre que le contenu de son sac à dos. À leur départ, ils avaient vraiment fait table rase: ils avaient vendu leur maison, leurs meubles et leurs voitures! Pas mal plus radical que nous! « Après avoir vendu la maison, on habitait chez des amis avant de partir pour le voyage, et on se sentait comme une montgolfière encore amarrée au sol, nous a raconté Louise. Mais quand on a dit aurevoir à nos familles et amis à l'aéroport et qu'on a passé les contrôles de sécurité, c'était comme rompre les amarres. On se sentait tellement légers! »
Je suis sûre que ça sera une expérience très particulière de tout laisser derrière nous, comme ça, pour huit mois d'aventure. J'espère que j'atteindrai la légèreté dont parlait Louise. Parce que pour le moment, je me sens plutôt accablée par les préparatifs. J'ai aussi un dernier contrat à finir. Je crois qu'on va ramer dans les prochaines semaines... Pour ensuite se laisser voguer au gré du courant, j'espère!
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