À Nyangshwe, petite ville près du lac Inle, nous nous sommes payé quelques repas au resto chic de la place, le Viewpoint (chic, ça veut dire un succulent repas pour toute la famille, avec bouteille de vin, pour 30$, luxe incroyable. Comme notre chambre nous coûtait 16$, au sympathique Mingalar Inn, nous pouvions nous le permettre...). Il y avait une carte des vins comme nous n'en avions pas vue depuis longtemps. La première fois, nous avons opté pour une valeur sûre: un vin français. Mais à notre seconde visite, nous avons osé goûter le vin local que nous vantait le serveur. Un vin birman... Nous nous attendions à de la piquette. Mais la première gorgée nous a causé toute une surprise: le cabernet était excellent. Nous avons donc fait honneur pendant tout le reste de notre séjour à ces vins des côteaux birmans.
Petite danse d'Émilie et Marianne au resto Viewpoint, sur la musique d'Amélie Poulain!
Nous sommes même allés visiter à vélo l'un des deux vignobles de l'endroit, le Red Mountain. C'est un vigneron français qui l'exploite. Nous avons dégusté les huit cépages offerts, en regardant le soleil se coucher sur les collines, de l'autre côté du lac Inle. Tout guillerets, nous sommes rentrés en ville à vélo au crépuscule, à l'heure où les birmans rentrent chez eux sur leurs bécanes, en dépassant le bétail sur la route serpentant à travers les rizières. Avec une bouteille de vin dans notre panier!
Le vigneron français (désolée, j'ai oublié son nom...)
La tablée des dégustateurs
Si vous allez à Nyangshwe, il existe un resto encore meilleur que le Viewpoint: le Green Chili, que nous avons découvert après. Les propriétaires, un couple birman dans la quarantaine, ont fait leurs classes au Hilton de Dubaï avant de rentrer dans leur patelin et d'ouvrir leur resto, à la carte inventive, à tendance thaï. Délicieux!
Émilie attend son assiette, au Green Chili
Autre endroit étonnant où se payer du luxe que nous avons découvert près de la ville de Nyangshwe: des sources d'eau sulfureuse. Un spa naturel que les filles ont tellement aimé qu'elles y sont retournées deux fois (une fois avec papa, une fois avec maman). L'endroit est super bien tenu, mais pour s'y rendre, il faut prendre une moto ou un touk-touk sur une mauvaise route poussiéreuse et pleine de bosses, dur pour le derrière. Ce qui fait que quand on arrive, on a vraiment une bonne raison de vouloir se détendre dans les bassins d'eau chaude...
Émilie a tellement aimé les sources thermales qu'elle y est retournée deux fois!
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