Les cloques de Marianne guérissent bien, il n'y a pas eu d'infection. C'est plutôt Émilie qui nous a obligés à visiter l'hôpital!
Samedi soir, nous étions attablés pour souper avec un couple de jeunes amis de Montréal et une famille suédoise rencontrée plus tôt – ils ont deux enfants de 3 ans et un an. Les enfants s'amusaient sur les petits ponts de bois qui relient les tables entre elles, au-dessus d'un petit canal. Émilie est tombée, une chute banale, mais elle est tombée sur le menton, qui s'est ouvert d'une profonde entaille. La même chose lui est déjà arrivée deux fois à Montréal, exactement au même endroit. À Sainte-Justine, ils avaient refermé la blessure avec de la colle spéciale pour la peau, et on m'avait dit qu'une telle blessure nécessitait une intervention rapide. On s'est donc mis en route pour la clinique, Émilie, moi et Jessica, notre amie suédoise, conduits par un employé de notre hôtel. Émilie dormait dans mes bras, le menton en sang, lorsque nous sommes arrivés, 10 minutes plus tard. Les infirmières se sont précipitées pour nous ouvrir la porte et nous ont fait entrer directement dans une petite salle d'opération. En dix fois moins de temps qu'il ne faut pour stationner à Sainte-Justine, l'infirmière avait nettoyé la blessure d'Émilie et le médecin entrait pour faire les points de suture. Émilie ne s'était presque pas réveillée pendant le nettoyage. Mais au moment où le médecin l'a piquée avec une seringue dans la plaie à plusieurs reprises pour l'anesthésier, elle s'est mise à pleurer et à trembler de douleur, la pauvre chouette. Mais elle est tout de même restée sans bouger. Et moi, c'est à ce moment que je me suis sentie mal... J'ai failli tomber dans les pommes et j'ai dû aller m'étendre dans une salle d'examen. Mère indigne! Ce n'est pas moi, mais Jessica qui a tenu la main d'Émilie pendant que le médecin faisait les points de suture – heureusement qu'elle parle français et est super gentille... Je me suis remise de mon malaise alors que le médecin terminait l'opération, minutieusement. Douze points de suture, la blessure était encore plus importante que les deux dernières fois. Émilie s'est relevée en souriant, tout le personnel était admiratif devant son courage. Puis, je suis passée à la caisse: 400$ pour cette petite intervention de 30 minutes! Heureusement, l'assurance-voyage remboursera la facture. J'ai d'ailleurs rejoint ma compagnie d'assurance après m'être acharnée pendant de longues minutes pour obtenir une ligne téléphonique. En moins de temps qu'il ne faut pour passer au triage à Sainte-Justine, nous étions partis. On doit retourner à chaque jour pour faire nettoyer la plaie, Émilie doit prendre des antibiotiques et éviter de se baigner... C'est ça qui sera le plus difficile!
Maintenant, comment les Thaïlandais font-ils pour se payer des soins? Selon notre chauffeur, un architecte venu prêter main forte à ses amis pour l'aménagement de leur resort, les Thaïlandais fréquentent l'hôpital public, où ils doivent payer 1$ par visite. Nous étions plutôt à une clinique internationale pour les étrangers. Toujours selon notre chauffeur, même dans cette clinique, on soigne les Thaïlandais gratuitement lorsqu'ils n'ont pas d'argent pour payer. Mais on charge le gros prix aux voyageurs qui ont des assurances pour rembourser. Vive la redistribution de la richesse!
Ce n'est vraiment pas de chance. On culpabilise comme parent, mais si je comprends bien, cet accident aurait pu aussi bien se produire à la maison. Bonne guérison Marianne! Sébastien Chartrand
RépondreSupprimerHou... pris connaissance de vos 2 derniers post seulement hier soir... Finalement, ce n'est pê pas plus mal que les pépins surviennent comme ça dans les meilleurs conditions possible, et que les filles se retrouvent "initiées" dès le début aux aléas des voyages (et de la nécessité de faire tout ce qu'il faut pour les éviter....
RépondreSupprimerNous avions aussi eu le "plaisir", à l'époque, de devoir visiter un clinique en Thaïlande, pour René. C'est une maladresse en moto (qui aurait pu avoir des conséquences pas mal pire) qui nous avait valu cela.
Bonne chance pour la suite, et bonne guérison aux 2 pitchounettes. Les jumeaux leur font la bise (et nous aussi).
Les Ducas-Vézina
Bonne chance les filles pour guérir vos bobos...on vous envoie un calin...Liam s'ennuie beaucoup de Marianne , c'est ce qu'il m'a dit dans l'auto en revenant de l'école...c'est sa fête le 23 octobre,
RépondreSupprimerà bientôt,
Chantal et Liam